La Chapelle Saint-Antoine est élevée ce jour, en la fête de Saint-Francois d’Assise, au rang de sanctuaire. C’est un événement historique, elle est dorénavant ainsi identifiée comme tel. Elle entre dans la famille des sanctuaires canadiens : Notre Dame du cap, Sainte Anne de Beaupré, Oratoire Saint joseph.
Nul doute que le Bon Père Frédéric n’avait pas l’idée que la chapelle des frères — qu’il a largement financée par ses livres — deviendrait un jour un sanctuaire à son propre nom. Ce n’était ni la première ni la dernière église qu’il faisait construire, mais celle-ci, inévitablement, prendra une importance qu’il n’avait pas prévue. Elle est belle, simple et lumineuse. Avec l’ajout du crucifix de Saint-Damien, au printemps dernier, nous avons vraiment l’impression que la chapelle elle-même s’est préparée à la canonisation — que l’on espère, vous le savez, pour bientôt.
Cette célébration a été présidée par Mgr Martin Veillette, évêque émérite de Trois-Rivières et vice-postulateur pour la cause de canonisation du Père Frédéric et concélébrée par le Fr. Guylain Prince, gardien de la fraternité et recteur du futur sanctuaire et l’Abbé Luc Lesage, doyen dans le diocèse de Lille, chargé du suivi de l’association « les amis du Père Frédéric ».
Le bon Père Frédéric est représenté ici avec la parole de Dieu dans une main et un sac dans l’autre, rappelant qu’il a été commis voyageur des annales du Très Saint Rosaire.